Elise est née le 24 septembre 1913, mais c’est la semaine dernière que la centenaire a marqué officiellement son anniversaire avec la Commune.
Toujours bon pied, bon œil, cette Élise! «Et quelle belle fête, merci!», ne cessait de répéter la centenaire à l’issue de la cérémonie proposée par les représentants communaux, la bourgmestre Véronique Biordi et l’échevin officier de l’État civil, Bernard Baillieux. Avec aussi un sourire non dissimulé pour apprécier crémant rosé et toasts!
Depuis une dizaine d’années maintenant, son adresse est à la chambre 49 du home Belle-fleur, au cœur d’Aubange.
Élise la culottière
Comme son frère cadet Jean-Baptiste, Élise Schmit est née à Messancy, le 24 septembre 1913, mais c’est à Athus qu’elle a fait sa vie, où André son autre frère est né.
Avec sa famille, Élise s’installera à la rue Wagner, à Athus. Le papa construira, à l’arrière de la maison familiale, un atelier dans lequel on fabriquait des pantalons destinés aux agents des douanes. Élise était culottière et avec humour, elle assure qu’elle en a «bien caché des fesses de douaniers». L’entreprise familiale a occupé jusqu’à quatre ouvrières, mais le métier n’a pas survécu! Pendant la guerre, elle a aussi travaillé à Luxembourg.
À côté de cette vie professionnelle, Élise a aussi été une amatrice de cartes. Elle retrouvait volontiers Charles Sprimont et d’autres au «Rallye» à Athus, plusieurs fois par semaine. Elle était devenue une experte du whist! Passionnée des jeux de sociétés, elle pratique aussi volontiers le scrabble, les chiffres et les lettres. Elle lit beaucoup Cronin et Slaugter. Et puis c’était aussi une habituée des bonnes tables, chez «Nau» à Rodange, puis encore à Juvigny en France, au Clémarais à Aubange, au Fin Bec à Meix-devant-Virton, toujours avec ses copines Mmes Allarding, Wagner, Pirotte, Simonis.
«Toujours le moral!», est la devise de cette centenaire à laquelle on ne peut souhaiter que la même vie que sa petite-cousine qui a affiché 111 ans.